LOT 159 François-Thomas Germain
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Pour le garde des sceaux du roi Louis XV : L'Ecritoire de Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville. Argent, porcelaine, verre miroir, bronze, dorure. Au-dessus d'une base en bronze doré à décor rococo sculptural et d'un miroir en verre imitant une surface d'eau immobile, s'élève l'écritoire détaillé en forme de voilier avec mât et gréement. L'encrier et le secoueur de sable sont dissimulés dans deux tonneaux sur le pont ; à l'arrière se trouvent de petits récipients à couvercle en forme de pièges à poissons pour attraper les poissons. À la proue, l'ancre amincie, sous la poupe, le gouvernail finement ciselé en forme de dauphin. Sur le côté bâbord se trouve un filet de pêche en fil d'argent finement noué avec des petits poissons et des coquillages ; sur le côté tribord se trouve un chandelier monté avec deux becs. Lorsque la voile textile est déroulée, elle forme un écran anti-reflet qui fait écran à la lumière. Enfin, s'élevant au-dessus de la poupe, un boîtier d'horloge cylindrique avec un cadran en émail blanc, au-dessus duquel une vrille de roses en porcelaine polychrome de Vincennes s'étend dans le gréement. Marques : cachet du locataire de Paris Julien Berthe pour 1750 - 56, lettre de l'année M pour 1752, MZ François-Thomas Germain (1748 - 65, Rosenberg n° 6506, 6511, 6387, Beuque n° 606). Le mouvement de la pendule est signé "F.Rabby a Paris", c'est-à-dire François Rabby I, Paris à partir de 1717. H 41 ; L 39,8 ; P 25 cm. Paris, François-Thomas Germain, 1752. Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville (1701 - 1794) était issu d'une vieille famille de fonctionnaires de la cour qui résidait à Paris depuis le début du XVIe siècle. D'une durée de vie remarquable pour son époque, qui lui a permis de traverser la quasi-totalité du XVIIIe siècle, il a connu une carrière tout aussi remarquable. Nommé échevin à l'âge de 20 ans (1721), il devient ensuite président du Grand Conseil (1738), président de la Chambre de commerce (1744), membre honoraire de l'Académie des sciences (1746). Contrôleur général des finances (1745-1754), ministre royal d'État (1749) et secrétaire d'État à la Marine (1754-1757). Protégé par la marquise de Pompadour, il est l'un des influents favoris du roi Louis XV, qui le nomme Garde des Sceaux en 1750. C'est à cette époque que Jean-Baptiste de Machault entreprend à grands frais la construction de son château à Arnouville-les-Gonnesse, qualifié de "grandiose" par les témoins contemporains. Il est toujours considéré comme l'un des plus grands amateurs d'art de son temps. Les pièces de sa collection qui sont parvenues jusqu'à nous comptent parmi les œuvres d'art françaises les plus prestigieuses du XVIIIe siècle - et peuvent certainement rivaliser avec les trésors artistiques de la marquise de Pompadour. Après son retrait de la vie politique en 1789, il se retire au château de Thoiry, que l'un de ses fils, Charles-Henri-Louis (1747 - 1830), avait acquis par mariage. L'écritoire, cependant, est apparemment resté à Arnouville, où, caché dans une lingerie, il a survécu à la tourmente de la Révolution. Jean-Baptiste de Machault lui-même est emprisonné en 1794 et meurt en prison peu après. François-Thomas Germain reprend l'atelier parisien de son père en 1748, à l'âge de 22 ans. La même année, il hérite du titre d'Orfèvre et Sculpteur du Roi de son père. Son atelier des Galeries du Louvre était l'un des plus réputés de Paris et fournissait non seulement la famille royale française, mais aussi les grandes maisons nobles européennes et les chambres d'argent de la cour au Portugal et en Russie. Malgré son succès commercial exceptionnel, il connaît des difficultés financières dans les années 1760 et est finalement contraint de se déclarer en faillite en 1765. Germain meurt appauvri et lourdement endetté à Paris en 1791. Provenance Après la fin de la Révolution, Charles-Henri de Machault fait transporter le précieux Ecritoire à Thoiry et le lègue à son fils Eugène (1774 - 1822), qui le transmet à son tour à son gendre Leónce de Vogüé. Léonce l'a finalement légué à sa fille Angélique, future vicomtesse de la Panouse, dont le style de vie excentrique lui a permis d'atteindre une certaine renommée dans le Paris de la fin du XIXe siècle. Littérature L'objet est mentionné dans deux documents : (1) Dans l'inventaire du château d'Arnouville de 1794 : " un petit vaisseau d'argent avec toutes ses commodités, avec une boîte d'argent dans laquelle est enchâssée une pendule, et plusieurs figures de porcelaine, montées sur un socle en bronze doré. " (Archives départementales des Yvelines, IV Q 175). 2. dans le testament de Léonce de Vogüé, daté du 22 octobre 1875, où " un petit vase de porcelaine de Saxe, argent et émail, monté sur bronze ", provenant de la succession de son beau-père Eugène de Machault, est donné à sa fille Angélique, vicomtesse de la Panouse.
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