LOT 46 COMMODE A ENCOIGNURES D'EPOQUE LOUIS XVIATTRIBUEE A CLAUDE-C...
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細節 COMMODE A ENCOIGNURES DEPOQUE LOUIS XVIATTRIBUEE A CLAUDE-CHARLES SAUNIER, DERNIER QUART DU XVIIIe SIECLEEn placage débène, satiné, amarante et filets dérable et tôle laquée à limitation des laques du Japon, ornementation de bronze ciselé et doré, le dessus de marbre blanc veiné gris associé, la ceinture ouvrant par un tiroir flanqué de deux tiroirs latéraux surmontant un vantail découvrant trois tiroirs, les côtés présentant deux tablettes en encoignure, les pieds fuselés et cannelés ; un pied restauréH.: 91,5 cm. (36 in.) ; L.: 138 cm. (54 1/4 in.) ; P.: 47 cm. (18 1/2 in.) 來源 Collection du Marquis de Biron ; sa vente, Galerie Georges Petit, Paris, 9-11 juin 1914, lot 367.Galerie Aveline, Paris, 1989. 出版 A. Pradère, Les Ebénistes français de Louis XIV à la Révolution, Tours, 1989, p.368.T. Wolvesperges, Les meubles français en laque au XVIIIe siècle, Paris, 2000, p. 215.Jean-Marie Rossi, 45 ans de passion, Paris, 2000, p.20.A. Renner, Le mobilier de métal de l’Ancien Régime à la Restauration, Paris, 2009, p. 109.Bibliographie comparative:P. Verlet, Les Meubles Français du XVIIIe Siècle, Paris, 1982, p.128, fig. 99. 注意事項 This item will be transferred to an offsite warehouse after the sale. Please refer to department for information about storage charges and collectiondetails. 拍品專文 A LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED EBONY, SATINWOOD, AMARANTH AND LACQUERED-TÔLE CORNERS-COMMODE, ATTRIBUTED TO CLAUDE-CHARLES SAUNIER, LAST QUARTER 18TH CENTURY来源: L’élégance et la sobriété des lignes -permettant la mise en valeur de la préciosité du matériau qu’est la tôle vernie à l’imitation de la laque du Japon- réhaussées par une ornementation de bronze ciselé et doré tout en mesure caractérisent cette somptueuse commode dont seul Claude-Charles Saunier peut être l’auteur. Claude-Charles SaunierGrace à l’analyse de tout un pan de sa production en laque et tôle vernie, nous pouvons aujourd’hui attribuer la présente commode en encoignures à Claude-Charles Saunier (1735-1807). Fils et petit-fils d’ébénistes, Claude-Charles Saunier appartient à une importante dynastie attachée au Faubourg Saint-Antoine. Maître en 1752, juré de sa corporation, il reprend l’atelier familial en 1765 et produit ses premières œuvres dans la dernière partie du règne de Louis XV. Il abandonne cependant rapidement ce style pour se tourner vers le néoclassicisme et ses formes inspirées de l’antique. Ebéniste aux travaux d’une grande finesse, il eut une production de meubles importante. La qualité de ses réalisations, tant par le choix des bois, la ciselure de ses bronzes et l’originalité des matériaux utilisés, comme les laques, les pierres-dures ou la tôle, resta constante. Le goût pour l’OrientCette superbe commode en encoignures de Saunier incarne la fascination des européens pour l’Orient ainsi que le goût avéré pour les objets exotiques au XVIIIe siècle. On voit en effet, dès les premières campagnes commerciales vers l’Extrême-Orient du XVIe et XVIIe siècle, un véritable engouement pour cette culture et ses codes esthétiques. Les européens sont notamment frappés par l’extraordinaire développement que connait l’art de la laque, matériau qui leur est alors totalement inconnu. Tout de suite appréciés comme de véritables objets d’art, ils n’hésitent pas à importer à prix d’or de nombreux coffres et cabinets orientaux qu’ils s’empressent d’adapter à leur goût et à leur ameublement. Plus tard dans le siècle, les ébénistes ont introduit le vernis européen à l’imitation de la laque, alternative aussi raffinée et moins onéreuse aux panneaux de laque. Entièrement habillée de plaques de tôle vernie à l’imitation de la laque japonaise, cette somptueuse commode en encoignures reste un rare témoignage de cette production de métal, corpus particulièrement restreint dans l’histoire des arts décoratifs en France. Les manufactures royales de tôle vernieDéveloppé en Angleterre à la manufacture de Pontypool où il connut un très grand succès, le procédé de la tôle vernie fut exporté à travers l’Europe et notamment en France grâce à l’intermédiaire de marchands comme Madame Blakey ou Granchez installés à Calais et à Paris. Afin de concurrencer les importations anglaises il fut décidé de créer une manufacture de tôle vernie : la Petite Pologne fondée en 1768 par le peintre vernisseur Jean-Baptiste Clément associé à Jacques Moser. En 1771 nous savons qu’une seconde manufacture fut créée par la veuve de Nicolas-Michel Gosse et son gendre François Samouseau. Peu d’ébénistes du XVIIIe siècle s’essayèrent à la fabrication de meubles en tôle peinte. Nous pouvons cependant citer le marchand-ébéniste Pierre Macret, fournisseur de la dauphine Marie-Antoinette qui réalisa quelques-unes des toutes premières pièces en tôle dont notamment deux incroyables commodes Transition : l’une conservée à Versailles (inv. V4132) et la seconde, provenant de la présente collection, présentée chez Christie’s lors de la vente The Exceptional Sale à Paris le 22 novembre 2022, lot 13. Des exemples en laqueNous connaissons deux exemples de commode en encoignures particulièrement proches de notre présent lot ; toutes deux habillées de véritables laques du Japon. La première est attribuée à Martin Carlin et témoigne des liens étroits qui subsistaient entre les ébénistes. Elle se compose d’un schéma de construction similaire composé de trois panneaux en façade présentant des cartouches cordiformes d’un esprit très proche. Anciennement dans les collections de la marquise de Brunoy elle est aujourd’hui conservée au musée du Louvre (OA 5472). La seconde commode provenant de la collection du duc de Wellington et attribuée à Saunier, présente en revanche une composition et un décor quasi-identique à notre commode ; le cartouche polylobé figurant la même scène de petits personnages (vente Sotheby’s, Londres, 11 juillet 1980, lot 186). Deux hypothèses s’offrent alors à nous. Pouvons-nous voir ici l’œuvre originelle dont Saunier semble s’être inspiré pour reproduire le décor peint de notre présente commode ? Ou bien s’agit-il d’une approximation du catalogue, cette commode étant en réalité également en tôle et donc le parfait pendant de notre présent lot ? Les meubles en tôle de Claude-Charles Saunier Prouesse technique et artistique, la production de Saunier de meubles en tôle reste aujourd’hui rarissime sur le marché. Dans un tout autre style citons parmi ses chefs-d’œuvre un bureau plat conservé au Detroit Institute of Art présentant un complexe jeu de grotesques polychromes sur l’ensemble de la ceinture (inv. 71.197). Par ailleurs nous connaissons surtout de ce corpus plusieurs secrétaires à cylindre dont notamment celui de l’ancienne collection des comtes de Rosebery à Dalmeny (J.F.B. Watson, Le Meuble Louis XVI, Paris, 1963, p. 212, fig 67, ill.). Un bureau de la collection Vagliano, puis de celle de Maharanée de Baroda (vente Sotheby’s, Londres, 24 novembre 1978, lot 184). Enfin celui de la collection de Luigi Laura anciennement chez René Weiller et Samy Chalom (vente Sotheby’s, Paris, 27 juin 2001, lot 83).Plus récemment Sotheby’s présenta à la vente le 11 février 2015 sous les lots 104 et 105, lors de la dispersion de la collection des ducs de Mortemart du château du Réveillon, un important bureau à cylindre et une commode en encoignure à décor de grotesques. La provenance Marquis de BironNotre commode est apparue pour la première fois sur le marché lors de la dispersion de la collection de Guillaume de Gontaut, Marquis du Biron (1859-1939) où elle fut présentée sous le numéro 367 lors dune vente de légende qui compta plus de quatre cent lots sur trois jours en juin 1914. Cette vente réalisa un total stupéfiant de deux millions de francs et fut la dernière de ce type avant la Première Guerre mondiale. Elle comprenait des œuvres de Tiepolo, Rembrandt, Rubens et Ingres, ainsi que du mobilier français réalisé par des ébénistes et menuisiers de renom tels que Garnier, Riesener, Saunier et Jacob. Les œuvres de cette vente se trouvent aujourdhui dispersées dans différents musées internationaux tels que le Metropolitan Museum of Art et le musée Callouste Gulbenkian de Lisbonne par exemple. Guillaume de Gontaut, Marquis du Biron, était le descendant dune des familles les plus distinguées de France dont la lignée remonte au XIIe siècle. Notre commode faisait très certainement partie du mobilier de leur résidence principale : le château de Biron, en Dordogne ; château quils occupèrent pendant plus de huit cents ans. Ils étaient également les propriétaires d’un hôtel particulier à Paris abritant aujourdhui le musée Rodin. ---------------------以下为软件翻译,仅供参考---------------------
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