GEORGES BRAQUE (1882-1963) OISEAU, 1959 Aquarelle et encre de chine sur papier chiffon Signée en bas à droite, dédicacée 'Pour P. Reverdy vieil ami' et datée '1959' au milieu à droite Watercolor and India ink on rag paper; signed lower right, dedicated 'Pour P. Reverdy vieil ami' and dated '1959' middle right 24,5 X 34 CM • 9 5/8 X 13 3/8 IN. Notes PROVENANCE Collection Pierre Reverdy, France. Collection particulière, France. "À partir de 1953, date de la commande du plafond du Louvre, le motif [oiseau] prend une telle importance dans son répertoire qu'il a valeur de signature de l'artiste. Le peintre déclare n'y voir qu'un motif pictural : 'De cette vision j'ai tiré des formes aériennes', dit-il. 'Il me faut pourtant enfouir dans ma mémoire leur fonction naturelle d'oiseau'. Francis Ponge explique : " Les oiseaux de Braque sont beaucoup plus lourds que l'air [...] mais ils volent mieux que tous les oiseaux de la peinture, parce que, comme les vrais oiseaux, ils partent du sol, redescendent s'y nourrir, et se renvolent." H-C. Cousseau, P. Dagen, M. Desbiolles, Georges Braque (1882-1963), Grand Palais, Paris, cat. expo., 18 septembre 2013 - 6 janvier 2013. Pierre Reverdy est considéré comme l’un des précurseurs du surréalisme, il a notamment influencé des grands noms comme André Breton ou Paul Éluard. Habitué du Bateau-Lavoir et ancré dans le milieu artistique de l'époque, il se lie d’amitié avec des peintres comme Georges Braque et Pablo Picasso, qui illustreront certains de ses recueils comme Les Ardoises du toit ou Chants des morts. En 1926 il s'installe non loin de l’abbaye de Solesmes où il passera les trente dernières années de sa vie. Son œuvre prend dès lors une dimension mystique. C’est à cette période que le poète écrit ses plus belles œuvres dont Sources du vent.