LOT 34 JAMES ENSOR (1860-1949)
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JAMES ENSOR (1860-1949) À F. GAILLARD MONTEUR DE BALLETS VERMEILS ET MUSICAUX, AOÛT 1938 Huile sur panneau Signée et datée '38' en bas à gauche Dédicace partiellement lisible au revers Oil on panel; signed and dated ‘38’ lower left; dedication partially readable on the reverse 13,6 x 18 CM • 5 3/8 x 7 1/8 IN. Notes Monsieur Xavier Tricot a confirmé l’authenticité de cette œuvre, nous le remercions pour son aimable collaboration. PROVENANCE Collection François Gaillard, Belgique. Ostende, Galerie Atelier. Bruxelles, Galerie Willy d'Huysser. Vente, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles, 17 mai 1977, lot 517. Collection particulière, Belgique. EXPOSITIONS James Ensor, Gallerie Civiche d'Arte Moderna, Ferrara, Palazzo Massari, 21 juin - 30 septembre 1986, n° 17. Tire-la-langue, un pays d'irréguliers, Centre culturel de la communauté française : Le Botanique, du 27 septembre au 11 novembre 1990. BIBLIOGRAPHIE Xavier Tricot, James Ensor, sa vie, son œuvre, catalogue raisonné des peintures, Fonds Mercator, Bruxelles : 2009, n° 782, p. 409 (décrit et reproduit en couleurs). ŒUVRES EN RAPPORT James Ensor (1860-1949), Aux bonnes couleurs du roi du zinc, F. Pisart il se nomme, juillet 1938, huile sur panneau, 24 x 19 CM, Université de Liège, Belgique. Ancienne collection Fernand Pisart (1877-1942), grand industriel liégeois et collectionneur de James Ensor. James Ensor (1860-1949), La gamme d’amour, portfolio de 21 lithographies, Aux éditions : Un coup de dés, Bruxelles : 1929, 25 x 32,5 CM. Planche ‘Puérilla et Pollen’. François Gaillard est né à Verviers vers 1885, il y fait ses études à l’école de musique où il est second chef au Grand théâtre de 1906 à 1909. Plus tard, il devient premier chef de l’opéra de Tournai. De 1910 à 1914 il retrouve sa ville natale en tant que chef d’opéra. Par la suite, il prend la direction de théâtres français à Troyes, Sète et Montpellier, puis le théâtre des Arts de Rouen. En 1923, il devient directeur du Théâtre Royal de Liège où il officie jusqu’en 1933. L’œuvre que nous présentons a été exécutée et offerte par Ensor à François Gaillard pour le remercier d’avoir monté La Gamme d’amour. Ce ballet dont le texte, la musique, les costumes et les décors ont été réalisés en 1907 par James Ensor. "Celui qui surprend Ensor, là-haut, dans son travail, le voit surgir d’un emmêlement d’objets disparates : masques, loques, branches flétris, coquilles, tasses, pots, tapis usés, livres gisants à terre, estampes empilées sur des chaises, cadres vides appuyés contre des meubles et l’inévitable tête de mort regardant tout cela avec les deux trous vides de ses yeux absents. Une poussière amie recouvre et protège ces mille objets baroques contre le geste brusque et intempestif des visiteurs. Ils sont là chez eux pour que seul le peintre leur insuffle la vie, les interroge, les fasse parler et les introduise dans l’art grâce à la sympathie qui leur voue et l’éloquence secrète qu’il découvre en leur silence. Il est opportun de se figurer James Ensor en tête à tête quotidien et prolongé avec ses effigies en carton et en plâtre, avec ces débris d’existence et de splendeur, avec ses défroques ternes ou violentes pour comprendre quelques-unes des surprises de son caractère et quelques traits profonds et spéciaux de son art. Il est certain que pour lui, à telles heures d’illusion souveraine, un tel assemblage de visages, d’attitudes, d’ironies ou de détresses a dû représenter la vie. Elle lui est apparue mauvaise, déplorable, hostile. Elle lui a enseigné la misanthropie que seuls corrigent la farce, le rire et le sarcasme." Émile Verhaeren, James Ensor, Marguerite Waknine, Angoulême : 2021. "Ah, il faut les voir, les masques, sous nos grands ciels d'opale et quand, barbouillés de couleurs cruelles, ils évoluent misérables, l'échine ployée, piteux sous la pluie, personnages terrifiées, à la fois insolents et timides, grognant ou glapissant.." James Ensor ‘Anyone who surprised Ensor at work upstairs would see him emerge from a clutter of disparate objects : masks, rags, withered branches, shells, cups, pots, worn-out rugs, books littering the floors, prints piled up on chairs, empty frames standing stacked against the furniture and the inevitable skull surveying the scene with two vacant sockets and no eyes. A friendly layer of dust lies over these innumerable strange objects, protecting them from the clumsy movements of visitors. They are waiting for the painter to breathe life into them, to make them speak, and, thanks to the sympathy he has with them and the eloquence he discerns in their silence, to introduce them into his paintings. It is appropriate to imagine James Ensor with his cardboard and plaster effigies, with these remnants of existence and splendor, with his dull or violent disguises, in order to understand some of the surprises of his nature and some of the profound and special traits of his art. When he was immersed in illusion, such a collection of faces and attitudes, ironies and anxieties, must certainly have represented life to him. And life seemed atrocious, deplorable, hostile. Life taught him the misanthropy that only jokes, laughter and sarcasm could cure.’ Émile Verhaeren, James Ensor, Marguerite Waknine, Angoulême : 2021.
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